SB coaching - Orientation scolaire et professionnelle

Course à la rentabilité, précarisation des emplois, peur du chômage… Depuis une trentaine d’années, le monde du travail s’est durci. Loin de l’insouciance des années 60 et du début des années 70, les générations post-choc pétrolier évoluent dans un climat parfois assez anxiogène. Face à une réalité parfois pesante, comment se sentir mieux dans son travail ? Que peut-on changer à son niveau, dans son quotidien ? Les conseils de Patrick Amar, psychologue clinicien et directeur général d’Axismundi, société de conseil en management et en relations humaines.

Questionner ses croyances

« Mon patron ne m’aime pas ; si je refuse ce dossier, je vais passer pour un mauvais employé ; je ne vais jamais y arriver… » Nous avons tous déjà entendu cette petite voix résonner au fond de notre tête. Réalité ou interprétation ? « Il faut commencer par interroger ses croyances, qui ne sont pas forcément justes mais qui tels des filtres conditionnent notre perception et nos comportements », explique Patrick Amar. De fait, « dire non parfois ne signifie pas être un mauvais employé. »

Certes, la logique productiviste implique des délais toujours plus courts à tenir et engendre pression et stress. Mais « il faut distinguer la pression absolue, qui vient de l’environnement extérieur, de la pression auto imposée, qui peut provenir par exemple d’une exigence élevée -« je dois tout réussir à tout moment ! »- ou d’un besoin d’approbation fort- « je n’arrive pas à dire non », poursuit le psychologue clinicien.

En somme, s’interroger sur ce qui fait que le travail devient une pression. Et c’est là que la pensée positive, ou du moins alternative, entre en scène : « Il est important de refuser les conclusions systématiquement négatives et arbitraires du type ‘Mon chef m’a demandé de changer des aspects de ma présentation, c’est qu’elle est nulle et moi avec…’ pour développer des croyances plus équitables sur soi et son environnement : ‘il n’a pas aimé un point mais a validé le reste, c’est une bonne base de travail, etc’. »

Travailler ses comportements

Combien sommes-nous à n’avoir pas osé dire non quand notre supérieur est venu trois soirs de suite à 19 heures passées nous demander de reprendre telle ou telle partie d’un dossier ? Pas si facile de s’affirmer sans culpabiliser. Pour Patrick Amar, il faut cesser de penser « qu’il faut à tout moment être à 100% en contentant tout le monde. Au contraire, il m’arrivera de faire des erreurs et de ne pas faire l’unanimité et c’est ok ! ».

Une fois cette croyance corrigée, « je vais avoir des comportements qui favorisent l’action, la prise de risque et l’exposition au travail. » En résumé, j’ose. Proposer une nouvelle idée, exprimer mon désaccord avec les autres, demander de nouvelles responsabilités… Et petit à petit, cette sensation de ventre noué qui me prenait avant chaque réunion finira par s’estomper.

« Chacun a besoin de maîtriser son environnement », ajoute Patrick Amar. Possibilité de prendre certaines décisions, gestion de son calendrier… Indispensable pour une bonne estime de soi, cette maîtrise des événements ne revient pas « à refuser toute demande mais à décourager constructivement ce qui ne me laisse pas maître de mon poste ». Ainsi, je dis à mon supérieur que si je ne peux pas finir ce dossier ce soir, il sera bouclé demain matin sans faute…

Communiquer, exprimer ses émotions

« Il ne me parle plus, c’est qu’il m’en veut. Il fait exprès de ne pas être clair pour que je me plante… » Aux pauses café ou cigarette, les commentaires vont bon train. De là naissent souvent les situations impossibles que nous connaissons bien : « S’il ne me parle plus, et bien je vais faire pareil. Ou alors : s’il ne m’explique rien, c’est qu’il me déteste, à quoi bon essayer de bien travailler ?… » Halte aux interprétations ! « Il faut expliciter les non dits », préconise Patrick Amar.

En un mot, « communiquer ». « A son chef, solliciter davantage de retours, de clarté, et de précisions factuelles. Par exemple, lui demander : qu’aurait-il fallu que je fasse précisément pour que tu sois pleinement satisfait ? » « Il faut savoir envoyer des signaux à l’autre et poser des limites quand c’est nécessaire. D’abord, rester vigilant pour ne pas tolérer des comportements limites qui risqueraient de se multiplier. Et garder ses distances pour ne pas tomber dans une familiarité irrespectueuse de soi ou de l’autre. »

Les relations professionnelles sont loin d’être un long fleuve tranquille. Ambition des uns, jalousie des autres, stress de tous contrarient parfois les liens qui peuvent naître entre collègues. Comment se préserver des guerres de bureau ? « En commençant par se demander : est-ce que c’est mon problème ? Et si oui, pourquoi ? » Finalement, en se mêlant de ce qui nous regarde. Si l’on se retrouve au centre du conflit, « les capacités de communication sont clés. Dire par exemple : cela me dérange que tu me dises cela, je ne crois pas le mériter etc.»

Relativiser

10 heures-19 heures. C’est la journée type de nombreux salariés. La majeure partie d’entre nous passe beaucoup de temps au travail. Il occupe nos journées, nous fait vivre et participe à notre construction en tant qu’individu. C’est un lieu de réalisation de soi. Mais pas un résumé de soi. D’où la nécessité de trouver le juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

« Le postulat de base, c’est qu’il ne faut pas aller tout chercher dans le travail. C’est une zone d’épanouissement forte mais pas unique : le travail ne peut pas tout faire pour moi. Il ne peut être qu’une piètre substitution à une vie privée défaillante ». Sinon, le danger est bien présent de ne plus vivre que pour et par son travail. « Le moindre reproche, la moindre déconvenue peut alors être vécue comme une catastrophe », déplore Patrick Amar.

« Le risque est que l’individu se vulnérabilise, s’isole en n’explorant pas d’autres zones d’investissement et d’épanouissement de la sphère privée. Celui qui a une vie familiale, sociale, artistique, voire spirituelle y trouve du soutien pour dédramatiser. » Tennis, sortie entre amis, peinture, chant… En nous permettant de nous épanouir et de faire le vide, chaque activité augmente notre efficacité au travail. Et puis « cet équilibre est important pour l’employeur aussi. Même s’il valide des comportements de (très) fort investissement au travail. C’est le paradoxe. Pour être performant pour l’organisation sur le long terme, l’individu ne doit pas être que travail ! »

Prendre ses responsabilités

Si le travail n’est pas toute la vie d’un individu, il en constitue une partie centrale. Mais les gens qui s’ennuient dans leur travail, qui n’aiment pas ce qu’ils font, existent. Ils sont malheureusement nombreux. Combien d’entre nous s’en plaignent d’ailleurs ! Une attitude à remettre en question pour Patrick Amar. « Les avantages d’un comportement de plainte perpétuelle sur son travail sont incidemment forts : cette plainte peut me structurer, répondre à une estime de soi défaillante, me protéger d’un changement aléatoire et source d’anxiété, etc.»

« Les contraintes organisationnelles sont souvent fortes mais c’est aussi de la responsabilité du salarié de se demander : Qu’est-ce qu’il faudrait faire pour que je sois (plus) heureux au travail ? », poursuit le coach. Etre muté ailleurs ? Changer de poste ? Voire changer de job ? Il n’est pas toujours facile d’expliciter ses envies et ses besoins.

Et Patrick Amar de conclure : « Il ne faut surtout pas prendre pour acquis que ce travail, je ne l’aime pas et je ne peux rien y faire. Ne sous-estimons pas notre capacité de changement et notre espace de création ! »

Texte tiré de Psychologies.Com

 

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